dimanche 2 octobre 2011

Buit Blanche 2011 by Semiconductor

Collectif composé
de Ruth Jarman, née en 1973
et Joe Gerhardt, né en 1972
au Royaume-Uni
Vivent et travaillent à Brighton
Black Rain, 2009
Heliocentric, 2010
Install ations vidéo
Ce duo d’artistes anglais créé en 1997
à Brighton réalise des performances
et des films expérimentaux qui mettent
en relief le flux du monde : villes en
mouvement, paysages en mutation,
formes du chaos. Ils interrogent ainsi
les relations de l’homme à la nature,
à l’univers, et explorent le monde au-delà
de l’expérience humaine, mettant en
doute nos propres représentations. Pour
Nuit Blanche, ils présentent deux vidéos :
« Black Rain » (2009), réalisée à partir
des données brutes de deux satellites
jumeaux de la Nasa (mission Stereo)
et « Heliocentric » (2010), une oeuvre
qui suit la trajectoire du soleil à travers
une série de paysages. Une plongée dans
l’infinité majestueuse des constellations.






Nuit blanche 2011 by Carlos Amorales

Carlos Amorales
Né en 1970 au Mexique
Vit et travaille à Mexico
Black Cloud, 2007
Installation
L’artiste Carlos Amorales élabore depuis
1999 un alphabet visuel, sorte de
bibliothèque d’images numériques issues
d’éléments empruntés à l’iconographie
populaire. Des « Archives Liquides » qui
sont à la base de ses dessins, collages,
installations ou de ses vidéos d’animation.
Sous les arcades de la cour d’honneur
du lycée Jacques Decour, l’artiste installe
cet alphabet avec l’oeuvre « Black Cloud »,
composée de 30 000 papillons de tailles
différentes, découpés dans du papier noir
et fixés aux murs. Une nuée d’insectes
à la fois merveilleuse et menaçante,
qui renvoie à la mythologie classique et
aux films d’horreur. Un moment d’intense
vibration qui joue sur les paradoxes
de la beauté, entre séduction et répulsion
absolue.

Nuit blanche by Renaud Auguste-Dormeuil

Né en 1968, Renaud Auguste-Dormeuil vit et travaille à Paris. Son travail s’attache à établir les mécanismes que constitue la fabrication des images. L’artiste propose ainsi une réflexion sur l’exercice du pouvoir et sur les usages des technologies de la communication. Il avait fait sensation en 2006 au Palais de Tokyo avec sa série de cartographies stellaires, « The Day Before », proposant des vues du ciel la veille de grands bombardements. Pensionnaire de la Villa Médicis à Rome en 2009-2010, il a remporté le prix Meurice en 2009 pour son projet « Black Out », qui fait référence à une coupure d’électricité à l’échelle d’une ville, mais aussi à la perte momentanée de mémoire due à un traumatisme.
Au square Louise Michel, l’artiste présente une installation inspirée de son projet « I Will Keep a Light Burning » réalisé à Rome en janvier 2011 pour les 400 ans de la présentation par Galilée de son télescope sur le mont Gianicolo. L’artiste y présentait une carte du ciel, composée de 500 bougies, tel qu’il apparut le jeudi 14 avril 1611. Pour Nuit Blanche, l’artiste reproduit le ciel du 1er octobre 2111 soit un siècle en avance. En scrutant ainsi l’avenir, Renaud Auguste-Dormeuil révèle ce qu’aucun de nous ne pourra voir dans 100 ans et apporte une liberté qui permet de penser le présent.





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